le 15/03/2016 Le Concours de l'Innovation Le Concours de l'Innovation est toujours un temps fort très attendu lors du Salon Bois Energie.
Actu du 29/07/2015 |
ECONOMIEGranulés bois : une production en hausse en France |
Depuis 10 ans, la filière de chauffage au granulé de bois affiche une progression d'année en année. En 2014, la production de granulés en France a dépassé le million avec 1.050.000 tonnes produites. Sur les 10 dernières années, la progression annuelle a été de 45%. Aujourd'hui, 50 producteurs fournissent le marché hexagonal. Un marché encore limité puisque le chauffage au granulé de bois ne représente qu'une faible part du marché global du chauffage : 9% du marché des appareils indépendants et 1% du marché des chaudières. Depuis 10 ans, la croissance annuelle des appareils à granulé de bois est de 42% pour les poêles et de 38 % pour les chaudières (source Observ'ER). En 2014, le parc a dépassé les 400.000 poêles et les 50.000 chaudières. |
Actu du 01/07/2015 |
ECONOMIEBénéficiez d’une Prime Energie pour votre Poêle à granulés de bois |
Si vous souhaitez réaliser des économies sur vos factures énergétiques, et atteindre rapidement la rentabilité économique de vos travaux, l’installation d’un Poêle à granulés de bois est peut-être la solution idéale pour votre logement. Le poêle à granulés de bois : un investissement initial abordableL’installation d’un poêle à bois est l’une des solutions les plus abordables parmi les systèmes de chauffage : il faudra compter 4 500 € en moyenne pour ce type d’installation, main d’œuvre comprise, contre environ 15 000 à 25 000 € pour une chaudière à granulés de bois par exemple. Le prix du poêle est assez variable : il dépend d’une part du type d’appareil installé et de la puissance de l’appareil, mais aussi du type de combustion (simple, double, ou turbo combustion), du combustible choisi, …) Cependant, quel que soit le type d’appareil choisi, son prix sera vite rentabilisé : Touchez une Prime Energie pour vos travaux de Poêle à granulés de boisLa Prime Energie, qui s’inscrit dans le dispositif des Certificats d’Economies d’Energie, vous permet de faire subventionner vos travaux de rénovation énergétique. Les poêles à bois (poêles à bûches et poêles à granulés de bois) sont éligibles à cette Prime. Pour bénéficier de cette Prime, commencez par adhérer à un programme de Primes Energie. Vous pourrez par exemple adhérer au programme de notre partenaire, CertiNergy, à la suite d’une simulation sur notre simulateur aides et subventions. Une fois votre adhésion enregistrée, vous pourrez signer vos devis et faire réaliser vos travaux. Lorsque vos travaux seront achevés, il suffira de constituer un dossier composé d’une attestation sur l’honneur ainsi que des factures de travaux pour recevoir votre prime. Vérifiez que votre Poêle à bois répond aux critères d’éligibilité à la Prime EnergieAttention, pour pouvoir bénéficier de la Prime Energie pour l’installation d’un poêle à granulés de bois, vos travaux doivent respecter certains critères précis :
Cumulez les aides pour amortir le coût de vos travauxLa Prime Energie est cumulable avec de nombreuses aides. Pour vos travaux de poêle à granulés de bois, vous pourrez également profiter d’un crédit d’impôt de 30% sur le montant de votre poêle (main d’œuvre exclue). La Prime Energie est également cumulable avec l’Eco prêt à taux zéro, le taux de TVA à 5,5%, … En choisissant le matériel adéquat et en cumulant les aides, l’acquisition d’un poêle à bois se révèle donc comme étant un choix stratégique pour rentabiliser au plus vite ses travaux et faire des économies d’énergie ! |
Actu du 22/06/2015 |
ECONOMIEUne maison innovante, tournée vers le futur
|
En ce vendredi 12 juin, en fin de matinée, la visite d'une maison construite sur la commune se faisait dans le cadre des «portes ouvertes» des agences d'architectes organisée nationalement par le Conseil de l'ordre des architectes.Cette animation avait pour but de valoriser l'innovation que les architectes essaient de porter et proposer à leurs clients. La maison visitée ce jour a fait l'objet d'une subvention du conseil départemental au titre du régime «Habitat du futur» qui soutient la recherche en matière d'architecture et de performance énergétique. Pour exemple, cette maison, habitée depuis le mois de janvier 2015, a nécessité moins de 100 € de granulés bois pour son chauffage. «Nous intervenons comme architecte et constructeur pour les collectivités, les entreprises et les particuliers, à partir de notre agence du Passage ou de Toulouse», nous confie Paul Vo Van architecte de la maison visitée ce jour. «Le projet, poursuit-il, associe un corps de bâtiment principal bardé de bois et des volumes attenants avec des toitures métalliques, venant «embrasser» la piscine, posée longitudinalement. Il présente un profil allongé qui se cale parallèlement aux courbes de niveau. Maison ossature bois, Effinergie Plus à isolation renforcée. Cette maison comprend un séjour, trois chambres, un espace «détente», une salle de bains, cellier et garage. Ce projet est subventionné dans le cadre du programme «Habitat du futur». |
Actu du 04/06/2015 |
ECONOMIE« Sensibiliser davantage aux atouts économiques du granulé de bois », Carine Péchavy (Propellet) |
Association regoupant les acteurs de la filière granulés, Propellet France organise les 21 et 22 mai le Propellet Event, son rendez-vous annuel. La présidente Carine Péchavy revient sur les profondes mutations qui touchent la filière et fixe les prochains objectifs à atteindre. Quel est l’objet du Propellet Event ?Carine Péchavy : Notre colloque national s’adresse aux professionnels de la filière granulés (producteurs, distributeurs, fournisseurs d’appareils de chauffage…), aux professionnels du bâtiment (installateurs, architectes, prescripteurs…) ainsi qu’aux animateurs de la filière, notamment les associations environnementales. Chaque année, tous ces acteurs se réunissent autour de conférences sur le granulé de bois, d’infos nouvelles, de points techniques. C’est l’occasion de se rencontrer entre professionnels pour échanger sur l’avenir de la filière, avec une forte dimension internationale. Comment se porte la filière française du granulé ?C. P. : Elle a beaucoup évolué en dix ans. Le granulé s’est considérablement répandu, il est devenu une solution standard de remplacement du fioul ou du gaz naturel. Nous avons pour cela énormément travaillé sur l’équipement et la production, pour devenir une filière d’excellence. L’objectif est largement atteint, à tel point que le prix du granulé est maintenant intégré à l’indice Insee du prix des énergies. Il nous reste maintenant à le faire savoir. Nous devons accroître notre notoriété auprès du grand public, pousser à qualifier davantage d’installateurs pour augmenter le nombre de références et accélérer le développement de cette énergie. Quels sont vos atouts ?C. P. : Le granulé répond à toutes les attentes d’aujourd’hui : en terme de prix, de performance, de confort, d’indépendance énergétique, d’émissions de gaz à effet de serre, de qualité de l’air avec de faibles émissions de particules fines… Et en plus il s’agit d’une énergie locale ! Nous présenterons lors du Propellet Event la première étude sur l’emploi dans la filière. En mettant l’accent sur l’économie locale et les emplois non délocalisables N’avez-vous pas souffert de contre-références, notamment en maison individuelle neuve ?C. P. : Si vous faites référence à la RT 2012, nous avons peu de retour de contre-références, néanmoins une fiche d’application a été mise en place pour adapter l’utilisation du chauffage au granulé de bois dans le neuf afin que cette énergie reste le meilleur choix. Si des contre-références ont été relevées sur le terrain, elles proviennent essentiellement de la qualité de l’installation, mais elles tendent à se raréfier au vue de l’augmentation du nombre d’installateurs qualifiés. Un dernier mot sur la dimension européenne. Existe-t-il un mouvement européen autour du granulé de bois ?C. P. : Les pays du Nord de l’Europe, notamment l’Allemagne et l’Autriche, ont depuis longtemps une longueur d’avance. Mais la France a bien rattrapé son retard, la filière s’étant montrée un excellent élève ces dix dernières années. Toutes les associations nationales qui poursuivent le même objectif que Propellet en France sont rassemblées dans le European Pellet Council, pour promouvoir cette énergie au niveau européen. |
Actu du 26/05/2015 |
ECONOMIEFoissac : un projet innovant dans le monde de la viticulture |
Les périodes de crise ont le pouvoir de donner aux gens des idées nouvelles pour faire des économies et exploiter au maximum les richesses naturelles. Chez les viticulteurs, autrefois les sarments de vigne étaient précieusement ramassés, mis en fagots, et utilisés pour allumer la cheminée ou faire des grillades. Au fil du temps, la facilité aidant, on a délaissé les sarments au profit d'autres moyens vendus dans le commerce. Les sarments ont alors étaient broyés et laissés sur place. Pourquoi ne pas exploiter ce gisement reconnu très calorigène ? Les ingénieurs du service agro-équipement de la chambre d'agriculture du Gard se sont penchés sur la question. Depuis plusieurs années, ils travaillent sur la mise en place d'une filière « Valorisation des sarments de vigne ». La vente des appareils de chauffage à granulés explose sur le marché, le but est donc de récolter, sécher et transformer les sarments de vigne en granulés pour les chaudières et autres poêles. Quelques agriculteurs ont été séduits par ce projet particulièrement innovant. Sylvie Amalric, élue à la chambre d'agriculture du Gard et sa fille Anaïs en font partie. « Nous sommes fières d'être les premiers maillons d'une chaîne d'exploitation qui présente de nombreux atouts : économie sur la facture de chauffage, la source d'énergie étant gratuite ; activité complémentaire pour les exploitants en recherche de diversification ; développement d'une ressource locale et d'une énergie renouvelable ». Comme pour tous les pionniers, il y a une mise de fonds au départ. Sylvie a entraîné dans l'aventure son mari Joël et l'a convaincu d'acheter la machine idoine. Il s'agit d'un broyeur qui récupère les sarments rassemblés au centre des rangées, les broie et avec un système de tapis roulant récupère le produit dans des sacs de stockage et de séchage. Actuellement la transformation en granulés se fait hors du département. Avant la mise sur le marché du produit, celui-ci doit répondre aux normes en vigueur, les résultats apparaissent très satisfaisants. La phase expérimentale est concluante, reste à organiser la filière : ramassage, stockage, transformation et commercialisation. Pour cela il faut des partenaires, le Conseil général a déjà participé financièrement au lancement du programme, le Conseil régional s'y intéresse. La société Novotek industry a innové dans une chaudière produisant chaleur et électricité. Elle apporte une dimension écologique, technique et économique au projet. Le groupe « UFV bois » dans le Gard participe à la réflexion avec les ingénieurs de la chambre d'agriculture et les agriculteurs instigateurs du projet. Sylvie Amalric est optimiste : « Toutes les conditions sont réunies pour passer en phase opérationnelle en 2016 ». |
Actu du 16/03/2015 |
ECONOMIE |
BOIS ENERGIE: Toute la filière du bois énergie, de la forêt à la flamme |
|
Ce tiendra du 19 au 22 MARS 2015 au parcs des expositions de NANTES.
Le Salon Bois Energie rassemble la gamme la plus complète d'équipements de chauffage au bois, de types de bio-combustibles et de filières d'approvisionnement. Que cela soit pour chauffer votre maison, votre entreprise ou votre collectivité locale, les meilleurs talents d'Europe seront là pour mettre à votre disposition leur expertise, leur expérience et leurs équipements modernes de chauffage au bois.
Le Salon est également reconnu en tant que plateforme de lancement des innovations les plus récentes, se focalisant le plus souvent sur l'efficacité énergétique, la propreté de la combustion, l'amélioration du design et de l’ergonomie - tout ce qui fait du bois énergie un choix de vie particulièrement judicieux aujourd'hui sur les plans économiques et environnementaux, et tout simplement la façon la plus agréable de rester au chaud pendant l'hiver !
INFORMATIONS PRATIQUES:
Le Salon est ouvert aux visiteurs Grand Public le weekend du 21 au 22 mars 2015
19-20 Mars: Industries et collectivités locales / 19-22 Mars: Chauffage domestique, Exploitation forestière
Actu du 02/03/2015 |
ECONOMIEAprobois. Le projet d’usine de granulés de bois se précise |
Karine Mahé, directrice d’Aprobois. | Archives Ouest-France |
L’entreprise carhaisienne envisage d’investir 7 millions d’euros dans la construction d’une usine de granulés de bois, à Rostrenen.Le projet a été évoqué mercredi soir, lors du conseil d’administration du Pays Cob. Le président Daniel Caillarec a souhaité ouvrir la séance par l’annonce du projet d’investissement d’Aprobois, l’entreprise carhaisienne spécialisée dans la fabrication de palettes, de bois énergie et de bois construction. Une enveloppe de 10 millions d’eurosSelon nos informations, la société souhaite mettre sur la table une enveloppe de 10 millions d’euros pour la réalisation de différents projets. Le premier concerne plus particulièrement Rostrenen, puisqu’il est envisagé la construction d’une usine de granulé de bois pour un budget de 7 millions d’euros. Le second s'appliquerait au site de Carhaix avec la modernisation d’une ligne de sciage. |
Actu du 16/02/2015 |
ECONOMIEUN DRIVE POUR LE BOIS DE CHAUFFAGE |
Depuis quelques semaines, les Pianais et leurs voisins médocains ont découvert sur le parking du centre commercial Les portes du Médoc, un distributeur automatique de bois de chauffage, de granulés, de bûches et de déchets de bois comprimés. Le principe est celui du drive. Il suffit de passer commande sur www.pelletdrive.fr, avec paiement en ligne. Puis, l'internaute reçoit un code permettant de récupérer son bois dans l'un des casiers du distributeur. Une façon pratique de résoudre le problème de stockage pour les utilisateurs de bois de chauffage car les produits sont disponibles 24 h/24 et 7 jours/7. Ces Pellet-drive, qui existent |
Actu du 02/02/2015 |
ECONOMIEMon chez moi |
Marie-Annick Lorre, responsable de l'entreprise ChaleurEco |
Si vous croulez sous les couvertures, ne vous inquiétez pas : c'est l'hiver. Pour lutter contre le froid, chacun a sa technique.Depuis quelque temps, le poêle fait son grand retour pour chauffer les ménages. Moins contraignant qu'une cheminée et plus économique que le chauffage électrique, le marché s'est développé. Mais, aujourd'hui, le poêle rudimentaire a laissé la place à des appareils très sophistiqués. Comme une machine à laver, « un poêle ça se programme. On peut varier les horaires de chauffage et la température que l'on souhaite diffuser », assure Marie-Annick Lorre, responsable de l'entreprise ChaleurEco. Entre le poêle à bois ou à granulés, Marie-Annick préfère la deuxième option, « moins contraignante ». Dans le ventre de la machine, le combustible s'enflamme et dégage une chaleur homogène. « Ce type d'appareil permet de chauffer de grandes pièces à vivre et même des étages », assure l'experte. Seul bémol, le prix de départ. Il faut compter de 1 500 à 3 500 €. « Mais il est important de prendre un poêle de qualité, insiste Marie-Annick. Et puis, les acheteurs bénéficient d'un crédit d'impôt de 30 %. » Une fois installé, « la saison de chauffe revient en moyenne à 300 € ». De quoi se laisser séduire par les courbes modernes de cette invention employée depuis la nuit des temps et qui a déjà fait ses preuves. |
Actu du 23/12/2014 |
ECONOMIEUne production mondiale record en 2013 (FAO)
|
La fabrication de granulés de bois destinés à la production d'énergie a atteint en 2013 des niveaux records, en particulier grâce aux politiques européennes sur les énergies renouvelables, selon un rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). La production a augmenté de 12 % par rapport à 2012, atteignant 22 millions de tonnes, soit « un niveau jamais vu auparavant », selon les derniers chiffres disponibles publiés jeudi par la FAO. Cette production a été « dopée principalement par les politiques européennes de bioénergie et les objectifs de consommation », souligne la FAO. En octobre, les dirigeants des pays de l'Union européenne se sont ainsi engagés à porter la part des énergies renouvelables à 27 % de la consommation en 2030, contre 14,1 % en 2012. En France par exemple, le projet de loi sur la transition énergétique en cours d'examen vise à augmenter la part des énergies renouvelables dans la consommation d'énergie à 32 %, contre un peu moins de 14 % aujourd'hui. Les principaux producteurs mondiaux de granulés de bois sont l'Europe (62 %) et l'Amérique du Nord (34 %). L'exportation de granulés depuis l'Amérique du Nord vers l'Europe (Royaume-Uni principalement) a doublé en 2013 par rapport à 2012. La production de produits à base de bois a globalement augmenté en 2013, notamment les panneaux (+8 % à 360 millions de mètres cube) et les sciages (+4,6 % à 421 millions de mètres cubes). Source: La France Agricole.fr |
Actu du 28/11/2014 |
ECONOMIEDes granulés pour passer l’hiver au chaud |
La société pontelloise propose des poêles et chaudières qui fonctionnent avec des granulés de bois. |
Alors que les températures s’apprêtent à baisser, Stera, la société d’installation de chauffage biomasse bois et granulés de bois, est sur tous les fronts.Rien de tel qu’une soirée au chaud alors que l’hiver pointe le bout de son nez. En Seine-et-Marne, la société Stera s’active pour installer les poêles et les chaudières dans les foyers. Créée en 2009, elle a posé ses valises à Pontault-Combault deux années plus tard. AutonomieElle s’est faite une spécialité : les granulés de bois. Des dérivés de bois obtenus à partir de compactage de sciures de résineux qui mesurent entre 6 et 8 mm de diamètre et de 15 à 25 mm de long. « Cela permet d’augmenter la réserve de stationnement et, par conséquent, d’allonger l’autonomie, explique le gérant Julien Dubourg. Le rendement est excellent. C’est l’un des combustibles les plus performants sur le plan énergétique. » Activité saisonnièreAvec un chiffre d’affaires de 1,3 million d’euros en 2013 et six employés, Stera s’impose comme un acteur essentiel dans l’installation de chauffage. Parfaitement situé entre la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne, le croissant Est parisien étant sa zone de prédilection, la structure a d’ores et déjà installé plus de 1 000 appareils, dont 250 en 2014. « C’est une activité très saisonnière, reconnaît Julien Dubourg. Entre fin août et fin janvier, la demande est forte. Les gens veulent s’équiper. Un particulier dans une maison moyenne entre 120 et 150 m2 consomme 2 tonnes à l’année en chauffage. Avec le bois en granulés, c’est 50 % d’économie par rapport au fioul. C’est pour cela que ça fonctionne si bien. » Crédit d’impôtDans un marché concurrentiel, Stera compte profiter de la nouvelle réglementation en vigueur interdisant l’utilisation des foyers ouverts, comme les cheminée. D’après le décret en vigueur à partir du 1er janvier 2015, tout nouvel appareil de combustion bois ou granulés doit être performant. Une aubaine pour Stera dont les appareils ont un rendement minimum de 70 % émettant moins de 0,12 % de CO2. En outre, le crédit d’impôt sur les appareils de chauffage à bois est passé à 30 %. Autant de bonnes nouvelles qui font de la société pontelloise, un incontournable de l’hiver. Renseignements : 01 64 05 42 30. |
Actu du 26/11/2014 |
ECONOMIECogénération : la centrale sort de terre |
Le premier bâtiment de la centrale est en train de sortir de terre . /Photo DDM, Arnaud Paul |
Énergie - Montgaillard (09)Produire une électricité renouvelable en valorisant la forêt ariégeoise tout en fabriquant des granulés de bois, c'est le pari engagé par la centrale de cogénération bois en train de sortir de terre à Montgailhard. Le projet doit permettre de créer 70 emplois en Ariège. La centrale de cogénération biomasse de Montgailhard sort de terre. La future centrale au bois capable de produire une électricité renouvelable tout en permettant la valorisation du bois ariégeois est en pleine construction. Un investissement de 15 millions d'euros porté par Bois Génération Avenir (BGA) qui réunit à parts égales Forestis (famille Barbe) et CEM (famille Estèbe) qui devrait contribuer à structurer la filière bois en Ariège. Sur le terrain, le préfet de l'Ariège Nathalie Marthien, les députés Frédérique Massat, Alain Fauré, les maires de Montgailhard Benoît Alvarez, de Saint-Paul-de-Jarrat Michel Tartié, et de Montoulieu, Éric Donzé ont pu visiter le site sous la direction de Bruno Barbe et de Jean-Michel Estèbe. Un projet ambitieux et cohérent avec une centrale de cogénération d'une puissance électrique de 4 MW et thermique de 10 MW, qui va brûler près de 6 000 tonnes de bois sans contrainte de qualité (dont beaucoup de déchets, valorisés dans d'autres régions auparavant). D'un côté, l'électricité renouvelable produite sera injectée sur le réseau et rachetée pendant dix-sept ans grâce à un appel d'offres de la CRE remporté en 2010. Les fumées dégagées vont chauffer un réseau de chaleur qui va alimenter d'une part les séchoirs à bois de la scierie, d'une unité de panneaux massifs pour les cercueils et une unité de production de granulés bois appelés à être vendus localement. L'unité est dimensionnée pour produire 20 000 tonnes de pellets. La capacité de production pourrait être doublée en cas de besoin. Au-delà, c'est toute la filière bois qui est en train de se structurer avec l'aboutissement de ce projet dans une sorte de circuit court : du bois local transformé localement à destination d'une clientèle plutôt locale. à la clé, la création en Ariège de 70 emplois dont 20 pour exploiter la centrale et l'unité de granulés bois et une cinquantaine d'emplois dans la filière d'approvisionnement en amont. Jean-Michel Estèbe n'a aucun doute là-dessus : «nous sommes dans le vrai.» Mise chauffe à partir de juin 2015. Filière à structurerLa centrale de cogénération au bois va contribuer à organiser la filière d'approvisionnement. Ce nouveau débouché devrait créer 50 emplois dans l'exploitation forestière dans un rayon d'une cinquantaine de kilomètres autour de Montgailhard. Une sorte de circuit court du bois. Les 5 000 t de bois nécessaires au fonctionnement de la centrale viendront de parcelles qui n'étaient pas forcément exploitées avant faute d'accès facile ou de qualité suffisante. L'occasion pour les propriétaires de replanter des essences de qualité et de participer à la régénération de la forêt ariégeoise. Source: |
Actu du 10/11/2014 |
ECONOMIEL'école se chauffe désormais aux bois granulés |
Gwenaëlle Trubuilt, maire (2e à droite), et des conseillers municipaux, lors de la réception des travaux en présence des représentants de l'entreprise Le Goff (3e à gauche) et du bureau d'études Dilasser (1er à droite). |
La chaudière au fuel de l'école étant hors d'usage, la municipalité avait décidé de la remplacer. Avec l'appui du bureau d'études Dilasser, de Saint-Martin-des-Champs, le choix d'une chaudière à bois granulés (pellets) avait été entériné. Ce choix est le résultat d'une étude comparative des différents modes de chauffage et d'une étude d'optimisation de la consommation énergétique, en prenant en compte la surface totale des bâtiments et l'isolation existante. Au final, les travaux ont permis de regrouper le chauffage des classes et de la cantine (antérieurement électrique) et la fourniture d'eau chaude sur la même chaufferie. Plus tard, il sera possible d'y ajouter d'autres locaux, tels les vestiaires du terrain de football. 108 220 € de travaux De plus, afin d'améliorer la qualité de l'air dans les classes, une ventilation double flux a été installée. Tout ceci permet à l'école de se situer en classe A, niveau BBC par rapport à la réglementation thermique applicable. Compte tenu du montant des travaux, 108 220 € TTC, la commune devait passer par un appel d'offres pour le choix de l'entreprise. Outre les conditions réglementaires classiques, dans le cadre des invitations du Grenelle 1, la collectivité a décidé de prendre en compte l'incidence de la consommation en CO2, liée au transport des ouvriers de l'entreprise retenue, les établissements Le Goff, de Runan. Compte tenu des aides sollicitées par la mairie, le coût pour la commune sera de 39 179 € TTC, pour une économie annuelle raisonnablement espérée à un peu moins de 6 000 €. Source: |
Actu du 31/10/2014 |
ECONOMIEChauffage : ils ont testé le poêle à granulés |
Remplir le poêle avec des granulés est plus facile que de manipuler du bois (photo Christian Cariat) |
Beau comme un feu de cheminée, les contraintes en moins : la famille Racine de Lillebonne a opté pour un poêle à granulés.Remplacer leur cheminée par un poêle à granulés, Michaël et Nelly Racine y songeaient depuis quelques années. Un insert à remplacer, des bûches plus onéreuses et la contrainte du stockage et de la coupe du bois ont été déterminants : en 2012, la famille de Lillebonne a sauté le pas. « On savait ce qu’on voulait et on avait tout à gagner », commente Nelly Racine. Ce n’est pas tant la perspective de faire des économies qui a guidé le couple mais l’envie de rentrer dans une maison chaude avec une solution « plus facilement gérable » et la prise de conscience que « la manipulation du bois devenait de plus en plus difficile à faire », même à 42 ans seulement. Finis les stères à faire livrer, débiter, les bûches à rentrer, le feu à préparer et l’allumage du poêle à pétrole tant que la cheminée n’avait pas réchauffé les pièces. Aujourd’hui, grâce à la programmation, il fait « toujours chaud dans la maison quand on rentre ». Parfois même, « on doit fermer les portes car on a 22° », commente Nelly Racine. Pourtant, le poêle à granulés ne fonctionne que 2 h le matin et 5 h le soir. Certes, la facture EDF est plus importante qu’elle ne l’était du temps où la cheminée était secondée accessoirement par des convecteurs (1 020 € en 2013 contre 776 € en 2011) mais c’est parce que le poêle à granulés fonctionne à l’électricité. En revanche, la famille fait l’économie des bidons de pétrole du poêle additionnel (- 100 € annuels) et sans même sortir la calculette, ils savent que le bois leur reviendrait plus cher que les granulés (773 € pour 2 610 kg lors de l’hiver 2012-2013). Mais plus que le prix, ce sont les notions de confort, de propreté et de facilité qui l’ont emporté. Deux ans après l’installation, ils ne regrettent « vraiment pas du tout ». Investissement : 4 200 € (matériel et installation). Crédit d’impôt : 860 €. |
Actu du 16/10/2014 |
ECONOMIELa Roche-en-Brenil : les travaux du futur site de production de granulés ont débuté |
Les travaux de terrassement aux abords de la station de pompage d’eau ont débuté. Photo SDR |
Les travaux du futur site de production de granulés et autres produits à base de bois de l’entreprise JRS ont débuté à l’écopôle bois de La Roche-en-Brenil.L’entreprise allemande Josef Rettenmaier & Söhne (JRS) a choisi d’implanter un site de production de granulés et autres produits à base de bois sur l’écopôle bois de La Roche-en-Brenil. Les travaux devraient durer près d’une année et viennent de débuter. En juin 2013, la communauté de communes de Saulieu vendait à JRS les terrains disponibles, 7,5 hectares, qu’il restait sur le site de l’écopôle bois rochelois : une véritable opportunité pour la structure intercommunale et pour le territoire en cette période de morosité ambiante. Un investissement de 25 millions d’eurosL’entreprise allemande, fondée en 1878, est en effet leader dans la fabrication et l’optimisation de fibres naturelles de haute qualité issues de la cellulose, du bois, des céréales et des fruits. L’entreprise a acquis sa notoriété en se consacrant intensément à des travaux de recherche dans les domaines du broyage, du fractionnement et de l’affinage, apportant des solutions à base de fibres naturelles pour de multiples applications et process dans les secteurs de la pharmacie ou de la cosmétique, de l’alimentaire, des applications techniques, industrielles et énergétiques (filtration, matériaux de construction, plastiques automobiles, granulés de bois…). Le groupe compte vingt-quatre sites de production dans le monde ainsi que sept centres de R & D et d’applications. Il emploie au total 2 000 personnes. Les travaux de terrassement ont débuté à l’écopôle bois et le groupe utilisera, dans un premier temps, 4,5 hectares de terrain pour la construction de son nouveau site, soit un investissement de 25 millions d’euros. Les entreprises locales ont été privilégiées pour ce chantier d’envergure qui aura un réel impact économique sur toute la région. L’activité de cette nouvelle usine, le premier site de transformation de bois du groupe JRS en France, sera la valorisation des déchets produits par les scieries dans un rayon d’environ 100 km. Une cinquantaine de fournisseurs potentiels ont été recensés et fourniront écorces, sciures et plaquettes qui seront transformées en granulés de bois, en litières animales végétales, en copeaux de fumage alimentaire ou en farine de bois utilisée dans les compléments alimentaires pour animaux. L’objectif est de 70 000 tonnes de produits finis. Un choix stratégique« Le choix de La Roche-en-Brenil repose sur plusieurs facteurs stratégiques », explique Sylvain Gully, directeur du site bourguignon de JRS. « La ressource est abondante dans la région et l’écopôle bois, pôle d’excellence rural, est gage de la structuration de la filière bois et d’une volonté forte de la valoriser. » Le site de La Roche-en-Brenil, situé sur l’axe Lyon-Paris, est également un atout logistique très important. Il permettra au groupe allemand, travaillant avec de nombreux pays européens, de se rapprocher de ses nombreux clients. On l’aura compris, l’arrivée d’une nouvelle activité en Morvan marque le début d’une nouvelle ère en matière d’économie et d’emploi et donnera une autre dimension au Morvan. Source: Haute Côte-d'Or |